HISTOIRE DE GUDULE.
Je suis un vigneron sans terre qui parcourt les routes de France et de Navarre. J’ai revêtu mes bottes pour explorer les sols, affiner mes sens et nourrir ma passion pour le vin. Un jour, j’ai décidé de faire de cette passion mon métier, malgré le fait que je n’aie pas de vignoble et que je vive à Bruxelles. Le défi était donc immense. J’ai trouvé une seule solution : faire venir les grappes de raisin. C’est là que je les travaille, entouré de ma famille et de mes amis. Je m’appelle Thierry Lejeune et j’étais autrefois imprimeur.
Notre objectif est de produire exclusivement des vins biologiques dans notre chai, en privilégiant une distribution locale et directe. Les vignerons amis nous confient la précieuse essence de leur terroir en nous fournissant notre matière première. Situé en plein cœur de Bruxelles, notre chai s’efforce d’en extraire la quintessence. Oui, il n’est pas au milieu des vignes. Cependant, il est au cœur de la ville, ce qui nous rend le plus accessible possible. De plus, nous cherchons à valoriser au maximum nos déchets et sous-produits en collaborant avec des partenaires locaux, dans une démarche d’économie circulaire en action.
Le premier vin dédié à la sainte patronne de Bruxelles
Gudule était encore jeune lorsqu’elle fit l’expérience de la grâce divine. Un soir, après une journée de prière, alors qu’elle rentrait chez elle, la flamme vacillante de sa lanterne s’éteignit, plongeant la belle jeune femme dans les ténèbres de la nuit. Un diable malicieux s’était joué d’elle, soufflant pour invoquer les forces obscures afin de la perdre. Elle aurait pu succomber, se résignant à un destin funeste comme tant d’autres avant elle. Cependant, Gudule avait la foi, cette petite lueur qui ravive l’espoir lorsque tout semble perdu. Et, sa lanterne se ralluma. En reconnaissance de sa dévotion, les habitants de Bruxelles en firent leur sainte patronne, gardant ainsi précieusement cette petite étincelle qui peut déplacer des montagnes et des vignobles.
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